Première
session
-L’Inconscient-
L’inconscient
est un savoir insu du sujet qui au terme de l’expérience
analytique pourrait devenir un savoir, à condition d’être
transmissible. En effet, il n’y a de savoir que du fait
de la transmission. L’inconscient serait alors le recueil
des solutions que le sujet a montées en regard du défaut
du savoir et du "sans visage" de l’Autre.
Deuxième
session
-
Le transfert-
Du
point de vue de l’éthique de l’expérience,
on concevra le transfert comme un dispositif qui en conditionne
le (re)commencement. L’enjeu est alors la production du
savoir qui constitue l’inconscient en réponse au
"pas de rapport", là où tout autre fait
défaut. Ceci suppose la mise en œuvre du désir
du savoir.
Troisième
session
-
La répétition-
Deux
modalités de ce qui insiste dans l’inconscient
nous ouvrent à l’expérience de la répétition:
celle de la répétition du signifiant et celle
du retour de la jouissance. L’expérience de la
clinique nous montre que ce qui n’est pas représentable
dans le signifiant insiste dans le réel qui "ne
cesse pas de ne pas s’écrire". La structure
de cette répétition introduit alors la question
de la vérité du symptôme.
Quatrième
session
-
La "Chose"-
La
jouissance est donc au cœur de l’expérience
analytique. Elle évoque ce reste irréductible
désarrimé du signifiant du fait du défaut
du savoir qui troue l’être. Elle rend incontournable
l’interrogation du travail de cette "Chose"
qui fait de la structure du fantasme une fenêtre sur le
réel de l’être. À la fin de l’expérience
elle confronte le sujet au défaut de l’Autre comme
ce qu’il doit résoudre par son éthique.