Qui sommes-nous?

Le GIFRIC est une société sans but lucratif dont l’objet consiste à :

  • Répondre par l’innovation à des situations nouvelles, inassimilables dans les problématiques institutionnelles classiques…
  • Promouvoir une approche globale et structurelle, avec une action sur les conditions et les causes plutôt que l’intervention ponctuelle et symptomatique...
  • La création et la promotion de Centres ou de groupes de recherches ou d’animations visant l’amélioration de l’intervention clinique et socio-culturelle selon une approche multidisciplinaire…
  • L’objectif est alors toujours à moyen ou long terme, ce qui motive une politique de l’interdisciplinaire où la recherche soutient l’orientation, la gestion et le contrôle de l’intervention.

Mis sur pied en 1977, il regroupe une trentaine de professionnels de disciplines diverses (psychanalyse, sciences humaines, arts, science de la santé, etc.)

Le Gifric maintient son autonomie financière grâce uniquement aux produits de vente de services, des publications, de l’édition, de la formation et aux cotisations et investissements de ses membres. Il n’a fait l’objet d’aucune subvention gouvernementale depuis sa création ce qui lui permet d’assurer sa pleine liberté de pensée et d’action.

Dans son travail d’innovation, de soutien et de promotion des éthiques nouvelles qui transforment les réalités conventionnelles, le Gifric s’associe à des partenaires régionaux, nationaux et internationaux qui sont des institutions, organismes ou entreprises, privés et publics. Avec ceux-ci, il œuvre à la mise sur pied et la réalisation d’études et de projets dans des domaines touchant :

    • la coopération internationale dans la recherche et la formation ;
    • les conjonctures socio-culturelles qui conditionnent la coexistence sociale ;
    • la santé comme problématique culturelle ;
    • la famille comme unité de coexistence sociale de base et ses problèmes ;
    • l’art comme témoin des ouvertures et des défis culturels ;
    • la recherche qui soutient sa clinique originale.
       

Il offre aussi à ses partenaires comme à tous les gens intéressés et désirant être fidèles aux nouvelles possibilités qui peuvent émerger de sa position éthique des programmes de formation, d’enseignement et de stage dans des secteurs aussi diversifiés que la recherche en sciences humaines, la clinique psychanalytique, l’intervention en santé mentale, etc. Il propose régulièrement des lieux de débat à travers des conférences, des colloques ou des publications qui incitent à élargir toujours davantage l’horizon des savoirs et de la connaissance en dehors des lieux communs et des discours courants.

1. GROUPE, fait référence à une pratique socio-historique régionale, articulant le multiple de subjectivités à reconnaître, s’autorisant dans une structure socio-politique historiquement définie. Il ne s’agit donc, ni d’une association, ni d’une École, mais d’une pratique. Un groupe, structure de relations entre termes équivalents sous un certain rapport, met en acte une pratique plurielle, caractérisée de ne pas être individuelle dans son principe. Ceci introduit la question de savoir à quel titre se reconnaît le membre du groupe.

2. INTERDISCIPLINAIRE, impose qu’aucune discipline particulière, aucune organisation de langage, ou formation de discours, ne sera ici considérée hors des lieux de pouvoir où se motive sa cohérence interne, pour être placée en un non-lieu épistémologique d’où elle rendrait compte de la vérité des autres. Au contraire, l’interdisciplinaire fait argument des formations discursives conjecturales dites « sciences humaines » pour cerner le réel de ce qui des pratiques subjectives et sociales, échappe à la maîtrise et au pouvoir des savoirs « scientifiques », au risque de surprendre et de mettre en cause l’ordre même du contrôle socio-culturel. La pratique interdisciplinaire est donc ici une stratégie pour une pratique critique, c’est-à-dire, pour donner à chaque démarche scientifique un lieu d’où puissent être interrogées ses conditions de possibilité et par là ses limites, sa vérité, celle-ci entendue comme actualité de l’erreur d’où elle se constitue.

3. FREUDIEN, le groupe l’est de ceci, qu’à l’encontre des prestiges et pouvoirs de subjectivités unitaires et narcissiques, il porte son attention critique sur l’effet « historique » des organisations et « stratégies dif-férentes » qui d’un autre lieu que la conscience, dé-centrent ces subjectivités sur l’histoire sociale. Le terme Freudien réfère donc à une éthique des désirs, quant à une politique de la pratique de groupe. Si cette politique est la responsabilité du groupe en tant que tel, cette éthique dont elle se soutient est une responsabilité attendue de chaque membre. Cette responsabilité se motive de ce que chacun s’y autorise à partir de son histoire (position) subjective et face au groupe. Ici, aucune a-filiation d’École ou d’association ne saurait faire titre.

4. RECHERCHE ET INTERVENTION. La recherche se spécifie de trouver et l’étude consiste à mettre en place les matériaux dont s’édifie l’objet qui se donne ainsi à la recherche et qui de cette construction prendra valeur, sortira de l’indifférencié. Il est donc proprement question du rapport d’un certain désir à un certain objet. Que ce rapport comme tel soit de l’ordre « fantasmatique » commande le type critique de l’épistémologie qui sous-tend la recherche. Mais il nous indique que ce qui « intervient » doit faire l’objet particulier d’un discernement, pour être restitué en ses lieux propres. Le tiers en jeu dans l’in-t(i)-er-vention réfère alors non plus à quelqu’un de magique, mais aux «stratégies » en cours dans les mécanismes de transformation possible.

5. CLINIQUE, ici, ne renvoie ni au médical, ni au psychologique, encore moins à la psychothérapie ni à une quelconque thérapie, même si les effets de guérison, non recherchés pour eux-mêmes, ne peuvent pas être exclus à priori. Il s’agit plutôt de ce pourquoi l’interdisciplinaire fait outil : au point ou le dérapage du réel rend tout discours scientifique délirant et toute pratique technique hasardeuse, interroger l’intervention sur ses raisons, et n’apprécier ses effets que de là. La clinique vise donc à rendre compte des « raisons » de l’expérience, là même où elle échappe au contrôle scientifique.

Organigramme du GIFRIC


Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d'intervention clinique et culturelle

342, boul. René-Lévesque ouest,Québec, Qc, Canada,G1S 1R9