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Problématique de base pour une clinique psychanalytique dans la mondialisation

La mondialisation résultant d’une confrontation entre les civilisations fait s’estomper les frontières culturelles mettant hors-jeu les limites tant de leurs idéaux que de leurs exigences dans la gestion du lien social. Elle met en cause ce que chaque civilisation promeut en provoquant de nouvelles perspectives propres à l’humain comme tel au-delà des enjeux de civilisations. Les conséquences d’un tel contexte sont subversives pour une psychanalyse centrée sur le succès du moi dans le lien social d’une culture donnée. D’autres perspectives s’imposent donc pour la clinique psychanalytique qui orienteront nos cinq années de sessions.

Première session

- Une psychanalyse n’est pas une psychothérapie -

Ce qu’une psychothérapie rend possible dépend fondamentalement du savoir que la science soutient à partir de l’interprétation que l’observation et le calcul promeuvent en rapport à ce qui est culturellement recevable dans le lien social. Une psychanalyse crée un espace d’accueil pour un vécu inadressable sinon culturellement censuré échappant tant à l’observation qu’au calcul qui règlent le lien social, et qui pourtant bouleverse l’existence de l’être.

Deuxième session

- L’entrée dans le lien social et le hors-langage -

Le langage qui soutient et organise les relations entre les membres du collectif signe le mode sous lequel la culture distingue ce qui est acceptable de ce qui est rejeté du lien social. Ce qui est alors censuré et rejeté hors-langage ne continue pas moins de mettre en cause la construction du moi ou son acceptation par l’Autre, que la culture érige en gardien du recevable. Une conscience collective s’institue de la sorte réglant le « vivre ensemble ». Il en résulte les conséquences éventuellement ingérables d’une disparité entre le vécu intime de l’être et l’image de soi qu’il entretient dans le lien social.

Troisième session

- Première et deuxième enfances -

Le vécu intime et créatif de la première enfance, où le surgissement de la conscience de soi s’accompagne d’une quête à l’objet insu, reste hors-langage et donc inadressable malgré l’accueil et le souci de l’Autre parental prisonnier des attentes et des valeurs culturelles. Les modèles et les exigences culturelles d’identification qui présideront aux conditions de la formation du moi dans la deuxième enfance installeront le refoulement qui se substituera tant à l’inadressable qu’à la quête, objet de la conscience de soi. La conscience collective et ses exigences définiront désormais l’espace du possible où le jeune enfant devra affronter l’univers de la puberté.

Quatrième session

- La structure de l’adresse -

Malgré les apparences, c’est dans cet univers de la puberté, où l’enjeu culturel est la censure qui crée un défaut dans le langage, que le jeune est confronté à la structure de l’adresse. Ce qui est central dans une telle structure, c’est la fonction de l’Autre qui comme gardien des limites culturelles doit tenir hors de l’adresse ce qui du hors-langage mettrait en cause la conscience collective.


Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d'intervention clinique et culturelle

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